Retour au pays!

Chers lecteurs...

La fin de la mission est venue avec tous ces impératifs, les dernières missions, les adieux aux responsables et aux enfants, le dernier week-end, les dernières soirées à la maison des bambous, les derniers moments avec les bambous à la maison des bambous, les dernières paroles échangées avec Riri, la proprio, les dernières discussions en thaï, ... et la valise, l'avion, la France.

Je ne suis pas la première, Thomas, Paul et Aurélia étaient déjà rentrés ... et la "nouvelle génération-bambou" est arrivée: Etienne, Yannick, Adrien et Julie.

Il a fallu faire place à la relève et se retirer de la scène avec un dernier salut!

Merci chers lecteurs de m'avoir lue (c'est plutôt agréable de savoir que l'on écrit pour se faire lire), de m'avoir suivie et merci aussi pour vos commentaires encourageants!

Me voilà donc de retour en pays normand... Retrouvailles avec la famille et mes premières impressions: il fait froid, la nourriture est toujours bonne, le décalage horaire est plus dur dans ce sens que dans l'autre, les rues sont vides, les villes semblent ordonnées, rangées, et ...rien ne semble avoir changé!

Ceci est mon dernier message... Là aussi, je me retire de la scène avec un dernier salut:

Sawatdi kha! (aurevoir)

khoop khun kha! (merci)

Pracaw Weapon! (que Dieu vous bénisse)

Là-haut sur la montagne lao...

Voilà déjà une semaine que je suis rentrée d'une petite semaine de vacances au Laos avec Ou. Nous sommes parties de Bangkok par une nuit de bus direction Chiang Khong où nous avons passé la frontière. Puis nous avons embarqué pour deux jours de croisière sur le Mékong. Des bancs en bois (nos fesses s'en souviennent), une foule de touristes... Deux jours en suivant le cours du Mékong, croiser des villages Hmongs, des pêcheurs, des enfants qui se baignent, des montagnes, beaucoup de montagnes, des paysages magnifiques... Avec une escale à Pakbeng pour la nuit... et nous arrivons la soir du deuxième jour à Luang Prabang, ancienne capitale du Laos grandement prisée par les touristes dont de nombreux français. à, nous retrouvons Christophe, Laure et Vincent pour deux jours de visites des temples, balades dans les rues de Luang Prabang, repas copieux, promenades autour des cascades, shopping sur le marché de nuit! Luang Prabang est une toute petite ville qui compte un nombre de "guesthouse" impressionnant, il n'y fait pas trop chaud comme à Bangkok (entre le Mékong et les montagnes, la situation est idéale), les bâtisses sont presque toutes construites dans le style colonial...On s'y sent presque comme en France!! Au bout de presque un an de mission, cela fait du bien. Après ces deux journées à Luang Prabang, nous avons laissé Laure et Vincent et sommes parties avec Christophe à Vientiane. Pour atteindre la capitale, il nous a fallu prendre le bus pour...12 heures de route, et de jour! Les premières heures ont été...difficiles: la moitié du bus était malade et pour cause, nous roulions sur des petites routes de montagne qui tournaient, qui étaient mauvaises! Pauvres estomacs...

Mais la suite du trajet était magique: paysages de "ouf", des rizières au pied des montagnes, des petits villages de minorités ethniques, et une aventure: nous avons du nous arrêter au milieu de notre trajet, car il n'y avait plus de route! Alors, nous avons attendu (je ne sais même pas quoi) et au bout d'une heure peut-être, le chauffeur du bus s'est enfin décidé à tenter d'avancer sur ces éboulis de boue...passage réussi! et nous sommes repartis pour Vientiane! Arrivée à Vientiane le soir... lendemain matin, visite de la capitale, de ses temples et ses restaurants...et retour en Thaïlande, le lendemain matin à 5h pour repartir en misison à 14h! Les vacances sont finies, la boucle est bouclée!

Le Laos m'a beaucoup plu, en plus d'être un pays tout petit et très peu peuplé (6 millions d'habitants, la moitié du nombre d'habitants de Bangkok!), il est calme, ses habitants, réputés pour être lents sont d'une gentillesse impressionnante, calmes...bien plus que leurs voisins les thaïs! On respire, on n'a pas trop chaud et surtout, je pouvais parler car le lao est une langue très proche du thaï, donc on se comprenait, avantage qui n'est pas négligeable...